lundi 22 février 2010

La Véritable Origine du Bouddhisme

Actualités. Le livre De la réincarnation à la résurrection n'est plus vendu illégalement depuis le début de l'année 2010 grâce au concours soutenenu de la Fondation littéraire Fleur de Lys.
Ce livre est en vente légale en France et pour quelques temps encore sur Ebook Shop.
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En ces premières pages, extraites du livre De la réincarnation à la résurrection, nous pensons utile de préciser certains points de la philosophie bouddhique et tibétaine.
Prenons l'extrait de la première traduction,(1) du « Livre Des Morts Tibétains » qui n'est pas d'origine tibétaine, pour distinguer dès le départ, deux écoles, deux voies, deux directions, deux dualités en somme. Deux trinités, distinctes l'une de l'autre, sont présentes dans les fondements de base du Bouddhisme. L'une se nomme le « Tri-Kàya » qui est le Triple principe de la cause de toutes les causes, la Trinité primordiale.
(1) : Le Bardo Thödol, Livre Des Morts Tibétain, (suivi de) : « Carl Gustav Jung », (commentaire psychologique du) : « Bardo-Thödol ».
Ainsi le Tri-Kàya symbolise la Trinité ésotérique du Bouddhisme le plus élevé de l'école du Nord. Cette école a également des messes et des cérémonies eucharistiques. Tandis que la Trinité exotérique appartenant à l'école du Sud,(2) manifeste : « Le Bouddha, Le Dharma, Le Sangha ».
Pour apporter aux lecteurs une base de comparaison concernant d'une part la tradition Bouddhique, et d'autre part la tradition Christique, peu de mots suffiront. En laissant la parole au Bouddha, nous aurons ainsi le fondement des deux traditions. Second extrait de l'introduction du « Livre des Morts Tibétains » : « Le Bouddha n'a donc pas parlé d'un Père qui est dans les Cieux, d'un Fils Unique bien aimé, ni d'aucun moyen de salut pour l'humanité, excepté celui qu'on peut gagner par son effort personnel menant au vrai savoir.
Lui-même, le Bouddha, suivant la croyance bouddhiste, trouva ce chemin après d'innombrables vies d'évolutions spirituelles, et devint alors celui qui est pleinement éveillé et illuminé, ayant épuisé complètement le Samsara de l'impermanence et de la douleur. Les bouddhistes le vénèrent non pas à la manière chrétienne, comme un sauveur, mais comme un guide dans les pas duquel on doit marcher si l'on veut réaliser la Vérité, et atteindre la délivrance.
Le bouddhisme nie également qu'il puisse y avoir une entité personnelle, permanente sans changement comme ce que la théologie chrétienne appela : Ame. La paternité de Dieu figurée par une déité personnelle et anthropomorphique est la pierre angulaire de la théologie chrétienne ». Ceci n'est pas tout-à fait exact.
Voici pourquoi : la paternité d'un Dieu personnifié au masculin surtout, n'appartient qu'à l'Ancien Testament et au peuple hébraïque qui se qualifia lui-même : « Peuple élut de Yahweh ». Peuple de Dieu. Par la suite, et ce fut là, l'erreur que commit l'Eglise en accordant à Saint Paul un total crédit pour avoir attelé l'Ancien Testament au Nouveau Testament. (voir chap., II les sujets de l'Eglise...).
« En bouddhisme, bien que le Bouddha n'ait jamais nié ou affirmé l'existence d'une Déité-Suprême, elle n'a pas de place, car le Bouddha a enseigné que ce n'était pas croire ou non à une Déité Suprême, mais se contrôler et faire des actions justes, qui était essentiel pour la compréhension de la vraie nature de la vie ».
A la lecture de ces textes, on remarque que certaines idées postérieures au VI è siècle av. J.C., ont été mêlées au propos du Bouddha. Il est évident que le Bouddha n'a pas eut l'idée d'un Père qui est aux Cieux ni d'un Fils Unique bien aimé, puisque près de cinq siècles le séparait, d'un Futur Christ, qui révéla un Père aux cieux, d'où il put être l’Envoyé, (voir chap., II ; Origine Christique).
D'autre part : « Le Bouddhisme nie également qu'il puisse y avoir une entité personnelle, etc. ». Cette assertion ou affirmation semble quelque peu contradictoire...
(2) : Telle l'école du Bouddhisme Tibétain présente en Occident, mais jusqu'à quand ?
En effet, si le Moi, selon la tradition bouddhique, se distinguait d'un Moi antérieur, tout en manifestant sa continuité dans un nouvel individu, l’on pourrait penser que le Moi représente bel et bien et pour les bouddhistes aussi, un des maillons d'une chaîne permanente qui transmigrerait d'incarnation en incarnation, et ce, tant que le Nirvâna, selon la conception Brahmanique et Bouddhique, ne serait pas atteint.
En Nirvâna, cette chaîne samsarique s'annihilerait laissant la conscience, non plus superficielle, mais sans faire de pléonasme parfaitement « consciente », pour découvrir cet autre état, de progression, cette ouverture sur un tout autre plan. Et l'âme, rejoindrait-elle ainsi son origine éternelle ? Un nouveau fragment, (d'âme), sans cesse renouvelée à chaque évolution ? C’est-à-dire, après la mort physique, après la finalité d'une vie, (l'inverse se produisant : il y a involution lors de l'incarnation), s'ajouterait à l'âme nouvelle manifestant ainsi un possible suivi issu de vies antérieures ?
Nous émettons cette hypothèse en nous appuyant également sur la loi du Karma,(3) et pour l’exemple présent. Sinon, comment ce même Karma pourrait-il procéder activement en rétribuant à chacun sa part, sans la permanence d'un quelconque principe inhérent à l'individu lors d'une nouvelle incarnation ?
(3) : « Dictionnaire de La Sagesse Orientale » : Karma. skrt. Litter. « Acte ». Par karma, on entend : 1. une action physique ou psychique ; 2. la conséquence d'une action physique ou psychique ; 3. la somme de toutes les conséquences des actes d'un individu commis dans cette vie ou dans une vie antérieure ; 4. La chaîne de causalité du monde moral.
Au risque de déplaire à certains, exposons ici, l’avis de Maurice Guinguand, sur l’idée du Karma : « On parle souvent du terme kharma signifiant le rachat inhérent à une vie présente de fautes commises dans une vie passée.
Personnellement je pense qu’il serait injuste que dans une vie présente on soit obligé de régler les comptes d’une vie antérieure quand on n’a pas été responsable. Qu’il y ait direction, qu’il y ait intensité dans la phase de la vie suivante par rapport à une vie antérieure, c’est possible ; tout dépend de l’évolution de l’égo à ce moment là par rapport au stade dans lequel il espère arriver ou évoluer.
Que par contre, il y ait châtiment parce que cet égo n’aurait pas accompli son fatum voulu, c’est normal, mais que l’on impose à une vie, à un égo ultérieur, les charges d’un égo antérieur, cela me semble dépasser les règles de justices et d’harmonie qui règnent dans le monde ; Ceci est un point personnel, je n’en impose aucune considération absolue, mais il faut quand même tenir compte de l’indépendance et de la liberté de chaque égo par rapport à des égos antérieurs ou même futurs ».
Poursuivons, comme nous le vérifierons en les prochaines pages, le Bouddha Gautama puisa tout d'abord une partie de sa doctrine chez les brahmanes, mais aussi une autre partie chez les athées du Shankhya. Ces derniers concevaient la multiplicité et l'éternité des âmes humaines, ainsi que la transmigration de celles-ci.
Nous devons ici préciser notre pensée, en exposant la notion de l'âme chez certaines écoles Brahmaniques : « Pour l'école Védantiste(4) l'âme est une émanation de Brahmâ, Dieu existant par lui-même, éternel, seule et véritable substance, et la Délivrance, c'est l'absorption de l'âme en Dieu ».
« Pour les disciples du Yogâ(5) l'âme est identique à la Grande Ame, car chez les êtres, les différences passagères s'effacent, pour laisser place au principe fondamental, identique dans tous ces êtres ». ; « Pour les philosophes du Shankhya(6) de Patandjâli, l'âme individuelle n'est qu'une forme particulière de Prakriti, la matière, et l'individualité consiste en l'union de l'âme et de la matière ». Mais Prakriti n'étant considérée que comme une simple condition abstraite des êtres, l'âme reste le seul élément substantiel du monde, et à la mort, retourne à la Grande Ame, qui n'est elle-même qu'une forme de Dieu, principe neutre et indivisible. Il demeure à chacun, la possibilité d'approfondir ce que les bouddhistes conçoivent par âme et personnalité, dans des livres bouddhiques fort éclairés, comme le : « Prajnapa-ramita-Sutra »(7).
(7) : « Dictionnaire de La Sagesses Orientale » : skrt.Mahaprajna-paramita-Sutra. Terme désignant une série d'environ quarante sûtra mahayanistes... etc..
(4), (5), (6) : extrait du livre : « Le Buddhisme » : G. de Lafont.
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Nous recommandons ce livre à tous ceux qui souhaiteraient approfondir les réelles origines du bouddhisme et non uniquement celles du bouddhisme tibétain qui chronologiquement parlant sembleraient être très récentes et quelques peu transformées.

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